L’antenne LCDC Ku-135 a notre préférence lorsque les conditions d’exploitation sont parmi les plus sévères. Elle se distingue parmi les meilleures stations stabilisées disponibles sur le marché (Seatel, Orbit..) par la philosophie de sa construction. Contrairement à la majorité de ses concurrentes, son système de stabilisation est conçu comme un robot.
Chaque mouvement de son réflecteur est anticipé par un calcul, le réflecteur est pointé sur le satellite selon un calcul répété toutes les 100 ms. Cette position est ensuite confirmée par le niveau de signal reçu.
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- Le calcul prend ses informations : Dans une base de données, logée dans la partie sous radome, qui contient la liste de tous les satellites disponibles et leurs caractéristiques.
- Sur une modélisation du diagramme de rayonnement en 3D du réflecteur. Ainsi en deux mesures successives de l’intersection de l’axe du réflecteur avec la surface de l’enveloppe du diagramme de rayonnement dont l’axe est la ligne du satellite, le système demande aux servo-moteurs de les faire coïncider. Les données comme le cap du navire, les données GPS, les divers capteurs d’accélérations, les obstructions (tour d’antenne, radars, plates formes de travail etc..) ne servant qu’à la mise en route du système.
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Ce fonctionnement permet alors aux différents servo-moteurs de réaliser un mouvement souple du réflecteur, sans à-coup et sans mouvement brusque. Il possède un ralentissement avant d’aboutir à la position calculée à la vitesse zéro… D’où il repart avec un mouvement accéléré. Le résultat est alors une maintenance aisée et un très grand MTBF.
Le système possède 4 axes principaux ‘’opérés’’ par des servo-moteurs fonctionnant sur un seul algorithme de ‘’tracking’’ et de ce fait peut utiliser des moteurs légers (200gr) et de faible puissance (100W) donc sans fort courant induit dans les commutateurs rotatifs. Pour comparaison avec des antennes conçues sur un mode ‘’robot’’, les servo-moteurs des antennes de marque ‘’Orbit’’ ont des servo- moteurs de 16 kg ! qui sont en permanence en mouvements brusques (robot-cop’s effect).
La station est compacte et robuste, les équipements radio (SSPA, BUC, LNB) sont placés au centre du système, aucun équilibrage mécanique particulier n’est à faire.
Ces particularités en font une antenne onéreuse (15 à 20% plus chère que ses concurrentes) où le prix doit être justifié par une exploitation dans des opérations en très fortes mers, en tout point du globe (Paradoxes de l’Azimuth vis-à vis de l’équateur et de la Long du satellite géostationnaire) et dans des environnements spécifiques.